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L’initiative Femmes de la Banque Scotia, au service de toutes les entreprises détenues ou dirigées par des femmes

Geneviève Brouillard nous explique comment s’y prend la Banque pour soutenir les entrepreneures.

 

Par Shelley White

 

Depuis son lancement en décembre 2018, l’initiative Femmes de la Banque ScotiaMC cumule les projets et, selon Geneviève Brouillard, cela ne fait que commencer.

Geneviève, qui est première vice-présidente de la région Québec et Est de l’Ontario à la Banque Scotia et membre du comité consultatif de l’initiative Femmes de la Banque Scotia, est une fervente partisane des initiatives que la Banque déploie aux quatre coins du pays pour renforcer son soutien aux entreprises détenues ou dirigées par des femmes, tout particulièrement en cette période sans précédent.

« Nous pouvons encore faire beaucoup, déclare-t-elle. Nous nous sommes engagés à investir une enveloppe de trois milliards de dollars dans les trois premières années et, après un an, nous avons déjà injecté un milliard de dollars. Ce que nous voulons, c’est devenir le partenaire de choix des femmes qui possèdent ou dirigent une entreprise, donc je vois très bien cette initiative devenir un programme emblématique de la Banque Scotia. »

« Ce jalon d’un milliard de dollars en financement, ce n’est que l’une des réussites de notre première année », précise Geneviève. En effet, la Banque Scotia a aussi investi dans Disruption Ventures, le tout premier fonds privé d’investissement en capital de risque canadien fondé par des femmes, pour des femmes.

En outre, les ateliers Un-MentorshipMC et les séances de mentorat en groupe offerts en 2019 dans le cadre du volet formation de l’initiative ont permis à 1 500 dirigeantes et entrepreneures de partout au pays d’élargir leurs compétences et leur réseau. L’initiative Femmes de la Banque Scotia s’est également associée au Forum for Women Entrepreneurs pour lancer la nouvelle série de balados bilingue Le Go-To : pour les entrepreneures au courant, qui se penche sur les notions fondamentales de l’entrepreneuriat et des affaires.

Début 2020, l’initiative a étendu son champ d’action en faisant équipe avec le Réseau des Femmes d’affaires du Québec (RFAQ) pour organiser des activités dans la province tout au long de l’année.

« Le RFAQ, c’est un organisme sans but lucratif de 2 000 membres au service des femmes entrepreneures qui veulent faire croître leurs activités et percer à l’étranger ainsi que des femmes d’affaires qui aspirent à une brillante carrière, résume Geneviève. C’est le partenaire idéal pour nous, puisque nous partageons le même objectif : épauler les entrepreneures québécoises. »

« Ces activités sur mesure permettront aux participantes d’apprendre l’une de l’autre, de nouer des relations et de parfaire leurs compétences pour amener leur entreprise vers de nouveaux sommets, poursuit-elle. En s’associant avec le RFAQ, la Banque Scotia manifeste clairement son intention d’être plus présente au Québec, de faire partie intégrante des collectivités dans lesquelles ses employés vivent et travaillent. »

L’initiative Femmes de la Banque Scotia déploie donc des efforts pour augmenter sa présence dans la province et a d’ailleurs créé un nouveau poste pour piloter cette expansion. Ce poste a été confié à une personne dévouée qui possède une profonde compréhension du marché et une vaste expérience de travail avec des femmes entrepreneures et de conception de programmes et de contenu original.

L’initiative Femmes de la Banque Scotia travaille sans relâche pour trouver de meilleures approches qui permettent d’offrir un soutien novateur et concret aux entreprises détenues ou dirigées par des femmes. Récemment, elle a par exemple parrainé Femmessor, un organisme sans but lucratif au service des entrepreneures dans 17 régions du Québec qui, tout comme elle, cherche à épauler les entrepreneures québécoises touchées par la pandémie de COVID-19 en leur prodiguant les services-conseils d’experts gratuitement.

Parallèlement, l’initiative alimente son centre de ressources en ligne et parfait sa stratégie de communication externe par l’intermédiaire d’événements virtuels, de webinaires et de balados.

 

 

Je veux que ma contribution ait été d’aider d’autres femmes à se hisser aux postes de leadership à la Banque Scotia, qu’ils soient semblables au mien, ou tout autres. Que pouvons-nous faire pour réunir notre passion et cet océan de possibilités, au service des femmes? 


« Une autre étape importante franchie cette année : la publication en mars 2020 d’un rapport d’étude qui jette un éclairage inédit sur la relation qu’entretiennent les entrepreneures avec le financement et la croissance de leur entreprise », explique Geneviève. S’appuyant sur un sondage effectué auprès de propriétaires de petites entreprises au Canada, ce rapport intitulé
Connaissances et confiance en finance – Vers une parité hommes-femmes dans le financement des petites entreprises canadiennes révèle que les demandes de prêt présentées par les femmes propriétaires d’entreprise sont plus souvent acceptées, mais aussi moins nombreuses. On y constate aussi que leur niveau de connaissances financières est, en moyenne, inférieur à celui de leurs contreparties masculines.

Le rapport conclut que pour permettre aux femmes propriétaires d’entreprise au Canada d’atteindre leurs objectifs de croissance, les formations et autres initiatives doivent autant mettre l’accent sur les connaissances financières que sur la confiance qu’elles s’accordent à ce sujet.

Geneviève rappelle que la mission de l’initiative Femmes de la Banque Scotia est de refermer l’écart hommes-femmes, de s’attaquer aux préjugés inconscients et de s’assurer que les femmes ont les outils dont elles ont besoin pour réussir.

« Nous aimerions que les femmes prennent une plus grande place dans le tissu économique de la société, dit-elle. D’où la nécessité pour l’initiative d’être présente pour leur offrir ce capital, leur donner accès à une gamme complète de solutions de financement, sans oublier le mentorat et la formation. »

« Le mentorat constitue un volet central de l’initiative, renchérit Geneviève, et l’objectif est de le développer encore plus. » Du haut de ses 30 ans d’expérience en tant que cadre dans le secteur bancaire, elle insiste sur le rôle prépondérant qu’a joué le mentorat dans son propre parcours professionnel :

« Le mentorat, c’est disposer d’un espace exempt de jugement pour prendre les meilleures décisions, que ce soit sur le plan professionnel ou personnel. Ça peut changer la vie de quelqu’un. Si j’ai su prendre des risques et m’épanouir, c’est grâce à mes mentors. Lorsque j’étais effrayée par une proposition ou un défi, c’est le simple fait de recevoir un message d’un mentor me disant “oui, tu en es capable” qui m’a permis de devenir qui je suis aujourd’hui. »

D’ailleurs, Geneviève compte bien profiter de son rôle dans le comité consultatif de l’initiative et dans le cadre de son poste actuel de première vice-présidente pour aider des femmes de talent à gravir les échelons.

« J’ai encore un objectif à l’horizon : faire monter plus de femmes à bord. Je veux que ma contribution ait été d’aider d’autres femmes à se hisser aux postes de leadership à la Banque Scotia, qu’ils soient semblables au mien, ou tout autres. Que pouvons-nous faire pour réunir notre passion et cet océan de possibilités, au service des femmes? »

Pour conclure, voici les bons conseils de Geneviève pour toutes les entrepreneures désireuses de développer leur entreprise et de devenir des dirigeantes à la hauteur de leurs aspirations :

« Foncez. Réseautez. Et demandez conseil à votre banquier. »