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Les femmes sont au premier plan de la gestion de patrimoine, et cette conseillère de Gestion de patrimoine TD les aide à s’y retrouver

Michele Gomes, conseillère en placement, Conseils de placement privés, Gestion de patrimoine TD, encourage les femmes à prendre les commandes de leurs finances

Par Hailey Eisen 

 

Parfois, il suffit de se faire dire qu’on n’a pas les capacités pour faire une chose pour y exceller. À la fin des années 1990, Michele Gomes s’est fait dire que les femmes n’avaient pas ce qu’il fallait pour réussir dans le domaine des placements. C’était suffisant pour la motiver. 

« Non seulement je suis devenue une conseillère chevronnée, mais j’ai aussi choisi d’offrir mes services essentiellement aux investisseuses, explique la conseillère principale en placement à Gestion de patrimoine TD, à London, en Ontario. Les besoins des femmes en matière de gestion des finances sont uniques. En tant que l’une des deux seules femmes conseillères au sein d’une équipe de 25 personnes, j’ai réussi à faire voir ce point à nos clients. » 

Cadette d’une famille de neuf frères et sœurs, Michele est née au Guyana et est venue au Canada pour ses études universitaires. « Mes parents croyaient en la valeur de l’éducation et m’ont toujours dit que je pouvais tout faire, dit-elle. J’ai appris à ne pas accepter les refus. » En 1999, après avoir été conseillère financière pour une institution financière pendant dix ans, Michele souhaitait réorienter sa carrière vers les placements. « M’occuper des services bancaires, des prêts ou des hypothèques plus complexes ne m’intéressait pas. Je voulais faire des placements, se souvient-elle. On m’a dit que ce n’était pas un domaine où les femmes pouvaient réussir. En rétrospective, je pense que c’était la meilleure chose qu’on pouvait me dire. »

Non disposée à accepter cela comme un fait ou un conseil utile, et sachant que les autres femmes et elle avaient leur place dans ce secteur, Michele s’est encore plus acharnée à décrocher un poste dans ce domaine. Elle a communiqué avec Merrill Lynch Canada, où elle a immédiatement été embauchée comme conseillère en placement. « Cette banque m’a donné quelques excellentes occasions, dont un programme de formation de deux semaines à Princeton, au New Jersey », dit-elle. Après le 11 septembre, la banque a été vendue à CIBC Wood Gundy, et Michele y est restée jusqu’à ce que son vice-président, muté à TD Waterhouse en 2006, la convainque d’aller l’y rejoindre. 

« Tous mes clients m’ont suivie et je n’ai pas bougé depuis. » 

L’engagement de la TD envers les investisseuses et les conseillères a inspiré Michele tout au long de sa carrière au sein du Groupe Banque TD (TD). Gestion de patrimoine TD encourage les conseillères et leur croissance professionnelle, quelle que soit l’étape de leur vie. Pour Michele, c’est un formidable endroit où travailler et perfectionner son expertise. « J’ai été extrêmement chanceuse d’avoir toujours été traitée comme une égale et d’avoir côtoyé de merveilleux mentors avec qui apprendre et progresser. » 

Aujourd’hui, Michele fait partie de l’équipe Gestion de patrimoine familial Lau & Gomes, aux côtés de son fils, Dominic Gomes. « Ma mission personnelle est de servir les investisseuses, et de les aider à garder le contrôle de leurs finances, malgré tous les autres aspects qu’elles doivent gérer, dit-elle. Je suis heureuse que mon fils travaille avec moi; il assurera ma relève. Il apprend aussi à appuyer les investisseuses et à travailler avec elles pour s’assurer qu’elles sont entendues. » 

Michele croit fermement que la jeune génération de conseillers, tant les hommes que les femmes, est outillée pour appuyer et encourager les investisseuses. « Les temps changent et nous devons suivre le rythme, dit-elle. Il y a un peu moins de 60 ans, les femmes ne pouvaient pas ouvrir leur propre compte bancaire sans la signature de leur mari. Ça a beaucoup évolué et, à mon avis, les femmes sont sans équivoque le nouveau visage de la richesse. »

Même si on rapporte que seulement 15 à 20 % des personnes exerçant la profession de conseiller sont des femmes, d’ici 2028, les Canadiennes contrôleront des actifs totalisant 4 billions de dollars. Il s’agit de près du double de ce qu’elles détiennent à ce jour, soit 2,2 billions de dollars. 

« Les femmes doivent absolument se sentir à l’aise avec les placements, affirme Michele. Nous constatons que de nombreuses femmes ne sont pas aussi réfractaires au risque qu’elles le paraissent. Elles sont plutôt conscientes du risque. Elles veulent prendre les bonnes décisions et déterminer les risques qui valent la peine d’être pris. » 

Selon Michele, il est important que les conseillers comprennent les besoins uniques de leurs clients et y répondent en conséquence. Pour ce faire, elle leur fait souvent part de son point de vue, de ses expériences et des défis qu’elle a rencontrés. 

En tant que mère de deux enfants adultes, dont un ayant des besoins particuliers, Michele souligne qu’elle comprend les clientes qui ont de la difficulté à concilier diverses responsabilités, dont leurs vies professionnelle et familiale. « Les femmes ont beaucoup de responsabilités. Parfois, elles mettent la gestion de leurs finances de côté en se disant qu’elles s’en occuperont plus tard, ajoute-t-elle. C’est là qu’un conseiller peut être très utile. » 

Elle explique que de nombreuses femmes manquent toujours de confiance à l’égard des questions de placement, quel que soit leur niveau de réussite ou d’études. « L’objectif est de travailler avec un conseiller et d’établir une relation où vous vous sentez à l’aise de poser des questions, dit-elle. La première chose que nous faisons avec tous les nouveaux clients est d’établir un plan financier, de comprendre leurs besoins et leurs objectifs, et de déterminer leur tolérance au risque. » Le fait d’établir un plan tôt donne aux femmes l’occasion de le modifier au fil des changements qui s’opèrent dans leur vie. 

« J’ai toujours été intéressée par l’épargne, même toute jeune, mais mes parents ne parlaient pas d’argent à la maison, se souvient Michele. Je savais intuitivement que, peu importe mes revenus, je devais en mettre une partie de côté pour avoir des liquidités. » Aujourd’hui, explique-t-elle, les jeunes doivent tenir compte d’un plus grand nombre de facteurs. Compte tenu de la hausse des frais de scolarité, des cotes de crédit qu’il faut maintenir et de la grande variété de façons d’épargner, il peut être extrêmement utile de prendre le temps de comprendre les finances tôt.

Michele encourage fortement les femmes à avoir des conversations difficiles sur l’argent avec leurs proches et leurs amis, à faire fi des préjugés entourant de telles conversations et à obtenir l’information dont elles ont besoin pour se sentir moins dépassées et en contrôle. 

Pour soutenir ses clientes actuelles et futures, Michele organise des événements à leur intention à London, en Ontario, qui sont devenus extrêmement populaires. « Je constate que les femmes préfèrent se réunir en plus petits groupes (de 40 à 50 personnes plutôt que des centaines). Elles aiment avoir l’intimité requise pour poser des questions et échanger avec des personnes auxquelles elles peuvent s’identifier », ajoute-t-elle. Lors de son dernier événement tenu à un club de golf, Michele explique que les femmes ont pu boire un verre de vin, partager leurs histoires financières, poser des questions et tisser des liens. « J’ai été très heureuse de constater qu’à 20 h personne ne voulait partir. Elles voulaient continuer à parler entre elles. » 

Lors de ses événements, elle fait souvent appel à des spécialistes des fonds ou utilise du matériel du programme Gestion de patrimoine TD pour les femmes. L’objectif est de fournir le plus de renseignements accessibles possible tout en s’amusant. « J’aime jumeler l’éducation et le divertissement. Par exemple, lors de mon prochain événement, une agente de voyages va venir donner des conseils de voyage aux femmes. » 

Selon Michele, le fait de savoir que les femmes font face à des défis différents et ont des priorités différentes de celles des hommes est un élément important du processus de gestion de fonds et de placement. « Cela comprend la longévité et la nécessité de planifier une retraite plus longue, et de tenir compte parfois de salaires moins élevés, même dans des postes comparables, et de besoins financiers différents, ce qui inclut le soutien des enfants et les dons à des organismes de bienfaisance. » 

La plupart des femmes vont probablement finir par devoir contrôler leurs finances. Toutes les femmes doivent être prêtes à le faire. Voici les conseils que donne Michele aux femmes qui souhaitent prendre leurs finances et leurs placements en main :

  1. Parlez de placements. Réfléchissez à des questions comme « Que dois-je faire pour commencer? », « Comment puis-je me sentir plus informée et moins dépassée par mes finances? » et « Comment puis-je m’investir? ».
  2. Organisez-vous en créant une feuille de route financière. 
  3. Définissez vos besoins et vos objectifs à court et à long terme. 
  4. Envisagez de demander lֹ’aide d’un conseiller de vous appuyer dans ce processus. 

Tout au long de sa carrière, Michele a osé surprendre les gens et leur prouver qu’ils avaient tort, accomplissant des choses que beaucoup de personnes l’en croyaient incapables. Cette attitude courageuse lui a ouvert un monde de possibilités et donné des occasions de redonner au suivant. Dans le cadre de son travail à la TD, Michele espère éduquer les femmes, les inspirer et les encourager à faire ce qu’elles se sentent peut-être incapables de faire sur le plan des finances : se sentir à l’aise de parler d’argent, rehausser leur confiance en matière de gestion et de placements, commencer tôt et donner au suivant en tissant des liens et en bâtissant une communauté.